Éros et Thanatos. Musique et Poésie. Avec The Last dinner Party.
Poésie impressionniste
Et le tonnerre gronde / demi-lumière en fronde / clarté des êtres et des choses chaleurs nocturnes / mouches et guêpes / à l'abri du soleil un chevalet qui bascule / des chevaux à l'écurie / protégés de la pluie des poules qui piétinent / le tableau qui hurle / hennit Et le tonnerre gronde… Lire la suite Poésie impressionniste
Drôles d’impressions
Ma Chère,Je viens de terminer Trois nuits dans la vie de Berthe Morisot. Un livre commandé expressément, et qu'il n'a pas été facile d'acheminer jusque dans mes rayons. C'est le problème de l'administration...Étonnante, l'écriture de Mika Biermann. Après un coup d’œil rapide à sa bio, on sent bien l'artiste derrière le récit ("Un verre d'eau… Lire la suite Drôles d’impressions
l’entêtement
Pensée matinale (XI)
Dans ma robe satinée lasse du temps qu'il fit d'une pluie ininterrompue sur les carreaux et les pavés rendant l'air aussi gris que le chagrin Je songeai à la gaieté qui ne pu se faire jour à mes yeux silencieux à mes lèvres emplies de morosité éteinte humide et timide fermant un doux visage honteux… Lire la suite Pensée matinale (XI)
Bleuet indigène
Bleuet indigène ou languir en ton absence les fleurs sauvages répondent-elles au malheur Dunes chaudes carnassière épopée caresser ta carcasse sort-elle rescapée du sable de l'errance Silence pour langage ou bourdonner en ta présence ton parfum ensemencé nourrit-il assez mon ventre f. Illustration en-tête : À fleur de sable, de Laurence Délis, acquisition qui comble… Lire la suite Bleuet indigène
a lune y son
Poésie illustrée. Don Blanding.
Le rêve
Poésie suivant les contours d'un rêve de Picasso.
Quinze nuances de gris
Lettre d’amour
From f. to F.
Nocturne 1001
Bruxelles, nuit, septembre 2019 Nocturne 10 Juvénile, tendre, la promesse d'une nuit tranquille sur l'oreiller la joue chaude et candide et l'appel d'un parfum intérieur, celui de l'aubépine et passiflore, une floraison de plis intimes, je cherche ton odorat, je hume, je fouine, tu n'es pas là mais... le vent moteur t'apportera. f. "16 septembre",… Lire la suite Nocturne 1001
Je pense donc je dessine
Un dessin vaut mieux qu'un long discours. Voici la présentation succincte et illustrée d'un ouvrage mêlant mots et croquis intitulé JE PENSE. Découverte au hasard lorsque je déambulai dans une bibliothèque. Ce sont des textes simples et courts, des lignes de pensées allant et venant comme des vagues au fil des pages. Les portraits qui… Lire la suite Je pense donc je dessine
Le mandala
Konnichiwa こんにちは nous béats je lèche mes doigts Umami うま味 douces teintes délicieuses de chocolat grain de café kawa jeune pousse cueille-moi les petits seins des monts de joie démon ? moi ? Onna 女 éternelle neige du Mont Fuji je pousse entre et sous tes caresses tout est sens dessus dessous Otoko 男 tes… Lire la suite Le mandala
Le Chat de Newton
sous-titré : Aux confins d'un soir Cher F., La lune tremble, aveuglée. J'ai fait le mur. Je me suis perdue dans la ville pour te retrouver. J'ai remonté et descendu la grande avenue, attendu le train vainement sur le quai, veillé sur les tulipes plongeant dans leur sommeil sur fond de ciel saumoné, arpenté les… Lire la suite Le Chat de Newton
Pensée matinale (VIII)
La paume du jour sanguin alangui venu dorer ta croupe matinale caressante s'effile en douce sur tes seins fruitiers coques pleines mûrissantes couvertes de baisers dans l'air le feu poudre de café traînante sur nos lèvres corsage défait la pudeur rougit tes fesses encore nues vierges auréolées chaudes de la nuit fringale de chair à… Lire la suite Pensée matinale (VIII)
Perversion (l’instant rose)
Pour lecteurs avertis. Premier jour du printemps. Ça y ressemble. Il me baisa une dernière fois vivement. Comme une sucette qu’il lèche énergiquement. Il me baisa de la même manière. Il n’a pas fallu longtemps avant que la sève ne lui monte et qu’il m’invite à la recueillir pour qu’elle continue son trajet et qu’elle… Lire la suite Perversion (l’instant rose)
Ataraxie (l’instant blanc)
À côté de nous cèdent passent les feuilles vont tombent les flocons toiles glacées d'argent À côté de nous se coursent des écureuils des gris des jaunes des roux importunés à peine À côté de nous s'étirent deux anges à presque forme humaine Où sont passées leurs ailes? À côté de nous Arachné tisse un… Lire la suite Ataraxie (l’instant blanc)
Tant pis
Recueillir courbaturé l'essence oubliée Glaner ce qu'il reste de beau dans le discours appauvri Rédiger quelque note sur le dos d'une Gymnopédie Sentir doigts langue rétines erratiques engourdis Syntaxe synapses souffle inquiétante paralysie Supporter fibres sans kératine bras endoloris corps absorbeur de cris tous les cris Restituer lettres et syntagmes à la lueur du noir… Lire la suite Tant pis
La valse (en La B majeur OP 34/1)
Nature morte
Là. Percée dans l'hiver qui germine Bois. Écorce. Liber. Et la chair ? crois-tu qu'elle est morte ? À droite des tombes À gauche des tombes Au centre de la terre Et la mort ? crois-tu qu'elle prend racine ? Là. Poussière éclose Trompeuse. Commune à tous ces intimes La nature s'offre minérale sous ses… Lire la suite Nature morte
Le brasier
Une note un grand silence et le moment est si court de dire le manque subtil désastre qui nous anime et le désir cette envie folle qui nous emporte qui envenime mes yeux Tu es si beau Taisons-nous c'est le mieux un soupir un désaveu qui me déchire seule et tu es là à ma… Lire la suite Le brasier
Ta bouche
Saisir une bouche à pleine bouche... désir quand tu nous tiens.
Entre chien et loup
Dans le village le plus froid du pays je suis allée hiverner Bernée par ton absence je laissai mon esprit divaguer Engourdi par le froid de l'hiver paralysant mes sens Je donne ici naissance à ta présence malgré tout Dans le village le plus froid dans ces contrées Tu m'es apparu dans un dernier instant… Lire la suite Entre chien et loup
Chers lecteurs (je voulais vous écrire)
Chers lecteurs, Chers abonnés, Chers voyageurs d'hier et d'aujourd'hui, vous qui viendrez encore demain, même si on est lundi, qu'il faut retourner au turbin, vous qui aimez lorgner sur ma prose et ma poésie, Je voulais vous écrire depuis longtemps, mais ces quatre derniers mois ont été très secouants. Des chamboulements, il y en a… Lire la suite Chers lecteurs (je voulais vous écrire)
De l’innocence incandescente (…)
Cher F., J'ai fait un rêve fabuleux. Fabuleux car je m'en souvenais. C'est rare. Rare donc précieux. J'ai rêvé que... je crois que j'ai rêvé. J'ai rêvé que je voyais ta... Elle était belle. Comme si elle avait fait peau neuve. Elle était droite, longue, douce. Un peu rougeâtre, plus rouge que d'ordinaire. Lumineuse. Elle… Lire la suite De l’innocence incandescente (…)
Lecture en écho
Ton silence après l'amour me plonge dans un rêve solitaire : je sens encore ton membre et ta bouche solidaires, allongée sur le sol de confettis recouvert, petits morceaux éparpillés de bonheur qu'on balaye, d'un seul coup d'un seul comme des draps qu'on retire d'un geste ferme, c'est tout à coup l'éternité qui est éphémère.… Lire la suite Lecture en écho
Pensée crépusculaire
Nous souhaitons la vérité et ne trouvons en nous qu'incertitude. Nous recherchons le bonheur et ne trouvons que misère et mort. Nous sommes incapables de ne pas souhaiter la vérité et le bonheur et sommes incapables ni de certitude ni de bonheur. Ce désir nous est laissé tant pour nous punir que pour nous faire… Lire la suite Pensée crépusculaire
Les mots les vivants
Empreintes marques du temps Les beaux mots les vivants Qu'on retrouve en lisant Dans un... citons le Jardin d'agrément Ou une pièce de théâtre La plume fragile les retrace Un matin au musée Car comment s'a-muser, ah ! Quand privée de sa muse Si ce n'est en flânant Le regard tout scrutant Oui vous Je… Lire la suite Les mots les vivants
Le temps d’une aquarelle
Chers lecteurs (les pieds dans les nuages)
Chers lecteurs, Chers abonnés, Cher voyageur terrestre, lunaire ou imaginaire, Après quelque temps passé dans la lune, il est maintenant l'heure de s'armer de ses plus beaux yeux pour lire les textes consacrés à l'agenda ironique du mois de juillet et voter chez Louise, par ici. Mois de juillet caniculaire pour beaucoup d'entre nous. Mois… Lire la suite Chers lecteurs (les pieds dans les nuages)
La première floraison
Au jour clair Libéré, le papillon de nuit agonisant contempler la ville accoudé au point d'horizon porter un regard sans fond contemplant le ciel chercher ton visage toisant les feuillages inondés de lumière déjà à l'abandon attendant les prochains rayons déposer un baiser solaire filtrant sensible à la première floraison f. crédit photo : laplumefragile… Lire la suite La première floraison
Pensée matinale (III)
J'aurais voulu saisir comme on saisit l'instant saisir ces mots de toi Ta voix cet élixir en saisir un extrait Concret et puissant Ta voix a filé dans un firmament Ces notes tout cet or qui ne peuvent jaillir J'ai cherché Ton absolu le cœur palpitant à l'écoute d'un chœur floral et chantant J'ai cherché… Lire la suite Pensée matinale (III)
Le chat du hasard
"Quand soudain..." - Quand soudain quoi ?! "Quand soudain..." - Quoi papy ? "Je ne me souviens plus". - Oh, mais zut à la fin ! tu te moques de moi ! "Oui, c'est dommage, hein, parce que c'est une très belle histoire. Quelle confusion... Si ta mamie était là, et papillon, aussi, il nous… Lire la suite Le chat du hasard
Flowers for Peace
Fleurs de juin (roses, roses trémières, à compléter par les connaisseurs) De rue en rue, pas dans les jardins Prises 2019, La plume fragile.
Des pieds à la tête
Je n'ai pas oublié. Même après tous ces jours écoulés sans nous appartenir, sans nous étreindre et sans nous contenter, je n'ai pas oublié. Je n'ai pas oublié cette sensation délicate et sensuelle, cette sensation agréable et nouvelle éprouvée la semaine passée. Cette sensation d'accord parfait, quand nos pieds... quand nos pieds se sont mis… Lire la suite Des pieds à la tête
Murmure
·······ti amo·········· Ce murmure Il est chaud Il se diffuse Furtivement Ce murmure Illustre souffle Évanescent Remonte descend Ce murmure Pénétrant Dans l'embrasure des courbes Il est direct et franc Ce murmure Transporte La chaleur des Abruzzes Il est Effleurement Ce murmure Aimant Ardent Il est caressant Ce murmure Il se propage Dans tous les… Lire la suite Murmure
Samira et Apollon
Voici le mois de mai Aglaglagla Aglaglaé Voici le mois de mai... Samira, belle Pisane, s'en allait promener dans la lambrusque matinale À la recherche de son secret : la cueillette printanière des fleurs d'astragale La belle était vêtue pour l'occasion de frusques dominicales Curieusement en cette saison Samira cancanait autant qu'elle grelotait Pieds et… Lire la suite Samira et Apollon
Pensée matinale (II)
Il y a de ces matins Où je me sens confuse Dans un silence dissous Sans reprendre mon souffle Je respire et pourtant Je ne respire plus Les étoiles de tes yeux S'étiolent et se diffusent Dans mon corps absous Tout entier Ce matin encore Je me pâme en pensées Je sens alors ma muse… Lire la suite Pensée matinale (II)
La marche
Dans cinquante mètres, nous arriverons à la place. Dans cinquante mètres, nous nous attarderons sur cette place. Nous continuerons de parler, pour ne pas briser l'échange. Parce que je veux encore t'écouter. Parce que tu veux encore me répondre. Parce qu'on ne veut pas se quitter. Parce qu'on veut encore s'aimer un peu, un peu… Lire la suite La marche
Quand nous étions amants
Cher F., Courte lettre muette. La plus succincte, peut-être. Je me souviens quand sur les bancs nos baisers murissaient à l'ombre des passants sous le regard un peu voyeur surtout jaloux des arbres en fleurs. Cette floraison était pour nous. Elle existait, elle, pour le coup, en toutes saisons. Notre amour survolait le temps, surpassait… Lire la suite Quand nous étions amants
Voyâge
- j'ai le vertige - je sais, depuis toujours. - alors pourquoi tu veux m'emmener là-haut ? - parce que notre histoire vaut le détour. - la terre ne te suffit pas ? - non. Toi et moi, c'est la terre ET le ciel. C'est comme ça. - tu me tiendras dans tes bras ?… Lire la suite Voyâge
Mélodie orpheline
Et c'est là que mon cœur saigne Exactement là où tu me l'as pris En l'an de grâce incognito Dans cette vaste librairie Où trône ce grand piano Sur lequel s'est jouée L'histoire d'un fiasco Sorte de maladie sibylline Cœurs décomposés en morceaux Sans jamais former ce duo Et c'est là que mon cœur saigne… Lire la suite Mélodie orpheline
Au printemps ne dis mot
Au printemps carillonne le silence de la Nature sacrée Au printemps résonne l'écho de Notre fragilité Au printemps ne dis mot. Religieusement, f.
Sensiblerie endimanchée
Sensiblerie : 1) "Sensibilité outrée et fausse; compassion ridicule et déplacée", sens péjoratif 2) évocation teintée d'humeur romanesque, propos romantique issu d'une rêverie poétique (acception inventée par laplumefragile) Contextualisation : Aujourd'hui j'ai fait une vraie promenade dans le vent; sans sensiblerie pseudo-romantique mais avec un romantisme authentique je peux dire qu'avancer dans les bras d'un… Lire la suite Sensiblerie endimanchée
J’attends ta main
Du plaisir dans l'érotisme. Du plaisir dans la poésie.
Un désir sombre
C'est comme un désir sombre vivifiant encore et toujours une ombre sur les plaisirs réconciliant l'injuste raison à nos sentiments éloignés la joie éclatée se perche sur des sommets qui n'atteignent pas le ciel les présages lourds passeront et nous ne souffrirons plus de cette tyrannie perpétuelle l'enfance et la mélancolie ne sont que de… Lire la suite Un désir sombre
Toucher au pinceau
à C.